Quand Commencer la diversification?
Chez l’enfant sain, né à terme, que l’enfant soit allaité au sein ou pas, il n’y a pas de justification nutritionnelle à lui donner un autre aliment que le lait (idéalement le lait maternel) avant l’âge de 4 mois. Il n’est pas conseillé de retarder la diversification au-delà de 6 mois car le lait seul ne permet pas de couvrir les besoins nutritionnels du bébé.
Il est recommandé de poursuivre l’allaitement en parallèle à la diversification.
Comment faire si mon enfant est à risque d’allergie?
Rien ne justifie de retarder au-delà de l’âge de 6 mois la diversification alimentaire chez les enfants même à risque d’allergie (père, mère, frère ou sœur allergique), y compris pour les aliments les plus allergisants (œuf, poisson, arachide, blé, etc.) ;
L’introduction du gluten entre 4 et 6 mois révolus n’a pas d’influence, positive ou négative, sur le risque ultérieur de maladie cœliaque ou d’intolérance au gluten. Quel que soit l’âge choisi pour l’introduction du gluten (jamais avant 4 mois), celle-ci doit être débutée par de faibles quantités et de façon progressive.
Comment introduire les aliments? Voici quelques principes:
Que ce soit les légumes ou les fruits, proposer une seule saveur différente chaque jour, en changeant tous les jours.
Commencer par les légumes (le midi): cuits à la vapeur avec un peu de sel, et mixés pour une texture lisse.
15 jours après le début des légumes, introduction des fruits en les proposant à la cuillère avant ou après le biberon de l’après-midi.
Si votre enfant boude un nouvel aliment, proposer le lui à nouveau quelques jours plus tard!
Reproposez 8 à 10 fois un aliment refusé!
Entre 4 et 6 mois:
Le matin: un biberon de 210 ml + 1 à 2 cuillères à café de « céréales » ou « farine » 2e âge, avec gluten
Le midi: un biberon de 210 ml + 100g de purée lisse de légumes
Au goûter: un biberon de 210 ml + 100g de compote lisse de fruits
Le soir: un biberon de 210 ml + 1 à 2 cuillères à café de « céréales » ou « farine » 2e âge, avec gluten
INTRODUCTION DES PROTEINES ANIMALES: viande, poisson, œufs
Les quantités de viande ou de poisson ou d’œufs:
Environ 5g au début (1 cuillère à café) mélangés aux légumes pour arriver à 15g à 7 mois (1 cuillère à soupe)
Ce qu’on peut donner:
– viande (rouge et blanche, en évitant les abats et la charcuterie à l’exception du jambon cuit découenné), soit 2 cuillères à café de viande mixée pour 10g
– poisson, frais ou surgelé, non pané, 2 fois par semaine : 1 fois du poisson maigre (cabillaud, colin, merlan, sole, etc.), et 1 fois du poisson gras (saumon, maquereau, sardine, hareng).
On évitera certains poissons (apportant potentiellement du PCB ou du mercure) : anguille, barbeau, brème, carpe, silure, espadon, marlin, siki, requin, lamproie,
–l’œuf: 10 g d’œuf cuit dur, jaune et blanc correspondent à ¼ d’œuf.
La viande et le poisson peuvent être cuits à la vapeur avec les légumes, ou grillés sans graisses cuites, ou bouillis.
IMPORTANCE des HUILES VEGETALES
Elles sont essentielles pour apporter des acides gras polyinsaturés (oméga 3, oméga 6) indispensables au bon développement du cerveau.
A 7-8 mois présenter la purée agrémentée d’une cuillérée à café d’huile d’olive, de colza, ou d’un mélange d’huiles végétales spéciales bébé (privilégier les huiles biologiques, vierge de 1ere pression à froid)
De temps en temps on peut remplacer l’huile par 1 noisette de beurre cru ou 1 cuillère à café de crème fraiche non cuite.
Les fruits à coque
Cacahuète, noix, noisette, amande… peuvent être introduits progressivement et en petites quantité, mais à condition d’être très finement écrasés ou incorporés dans des pâtisseries comme les biscuits (pour éviter le risque de fausse route et d’inhalation bronchique).
LE FROMAGE:
On peut rajouter un peu de fromage râpé sur les légumes pour le goût. Le fromage doit être pasteurisé.
La TEXTURE évolue:
On peut proposer les petits morceaux fondants (de légumes, de fruits), à condition qu’il les prenne lui-même avec ses doigts dans une petite assiette.
On évitera les jus de fruits qui sont trop sucrés. Pas de miel avant 12 mois (risque de botulisme).
Entre 6 et 9 mois:
Le matin: Biberon de 240 ml de lait 2ème âge avec 1 à 2 cuillères-mesures de farines ou céréales infantiles
Le midi:
200 g d’un mélange légumes-viande ou légumes-poisson ou légumes-œuf + une cuillère à café d’huile végétale + un » petit pot » de 100-130 g de compote de fruits.
Au goûter:
1/2 biberon de lait ou un laitage infantile (yaourt, petits suisses, dessert lacté « bébé ») + un petit pot (100-130g) de compote de fruits + une croûte de pain ou un biscuit
Le soir : biberon de 120 -150 ml avec une soupe ou une purée de légumes +/- un petit pot (100-130g) de compote de fruits
On augmente les rations et on peut:
-À base de céréales: pain, petites pâtes, vermicelles, riz, tapioca, polenta, etc…
-À base de légumineuses: lentilles, pois chiches, pois cassés, haricots secs, fèves, etc.) mixés
On garde la même ration de viande/poisson/oeuf à savoir 15g par jour, soit une cuillère à soupe.
On évite les boissons sucrées.
Entre 9 et 12 mois:
Le matin: 240 ml de lait 2ème âge + 1 à 2 cuillères-mesures de céréales ou farines infantiles
Le midi:
plat bébé de 200-250g associant légumes-viandes ou légumes-poisson ou légumes-œuf + une cuillère à café d’huile végétale + un dessert de fruits crus ou cuits de 100-150g
Au goûter:
½ biberon ou laitage bébé + 130 g de fruits crus ou cuits + croûte de pain ou biscuit infantile
Le soir: ½ biberon + purée ou soupe de légumes avec sucres complexes + 130 g de fruits crus ou cuits.
Les principes:
A 12 mois:
Le matin: biberon de lait de croissance 250 à 300 ml + 2 cuillères de farines ou céréales infantiles + une tartine ou un biscuit infantile
Le midi: plat bébé 230-250g associant
légumes + huile végétale + 20g de viande ou poisson ou œuf + 130 g de fruits crus ou cuits
Au goûter:
1 laitage infantile + biscuit ou tartine+ 130g de fruits crus ou cuits
Le soir: biberon de 150 ml de lait de croissance avec 2 cuillères de farines ou céréales infantiles + Purée ou soupe de légumes avec glucides complexes + 130g de compote de fruits
Ne pas manger deux fois plus mais deux fois mieux!
Cela passe par le respect de la chaîne du froid, par une bonne hygiène du frigo (mais aussi des ustensiles de cuisine et des planches à découper…) et par une cuisson suffisante de tous les aliments.
D’autres conseils sont destinés aux femmes non immunisées pour la Toxoplasmose: laver tous les aliments issus de la terre de façon très soigneuse : les salades, les crudités, les fruits. Si vous allez au restaurant, vous ne savez pas si tout a été soigneusement lavé alors à éviter!
La toxoplasmose peut aussi se transmettre par les excréments des chats, et particulièrement des chatons.
Il est fortement recommandé de garder une activité physique adaptée pendant toute la grossesse.
Les deux-roues sont déconseillés à partir du 5ème mois en raison du risque de chute.
On va privilégier la marche, la gymnastique (selon De Gasquet en particulier) et les sports aquatiques, limiter les sports d’impact (course à pied, danse) et proscrire les sports à risque (sport de combat, ski, plongée…)
L’activité physique permet :
Tabac, alcool, drogues sont dangereux pour le développement du bébé.
Si vous pensez rencontrer des difficultés pour vous en passer, n’hésitez pas à en parler avec votre médecin, des solutions existent pour vous aider.
Mis à part le Paracétamol (1g x 3 par jour) et le Spasfon, ne prenez rien sans avis médical. Par exemple, certains sprays nasaux sont contre-indiqués pendant la grossesse, n’hésitez pas avertir le pharmacien de votre grossesse.
REPOSEZ-VOUS, N’HÉSITEZ PAS À DÉLÉGUER ET À ORGANISER VOTRE TEMPS DE TRAVAIL.
Pour se reporter au chapitre de « Prendre sa tension soi-même » cliquez ici.
Il ne faut pas resaler les plats à table, mais aussi limiter les aliments riches en sel (on parle de « sel caché »). Environ 80% du sel que nous consommons vient des aliments eux-mêmes. Les 20% restants proviennent du sel ajouté lors de la cuisson ou dans l’assiette. En pratique ayez la main légère lors de l’utilisation du sel de cuisine ou d’assaisonnement, ne resaler pas vos plats et faites la chasse au « sel caché ». Lorsque vous faites bouillir de l’eau pour des pâtes ou pour du riz, réduisez la quantité de sel que vous ajoutez dans l’eau de cuisson. N’oubliez pas de goûter votre plat avant de le saler ou de le resaler ! Pour éviter les excès de sel découvrez les autres manières d’accommoder les plats !
Pour la cuisson des viandes et des légumes, remplacez le sel par des herbes aromatiques (thym, cerfeuil, basilic, persil, ciboulette, estragon, aneth). Et pour relever poissons et salades de crudités, pensez au jus de citron, par exemple. Pensez aussi aux épices (cumin, paprika, curry, muscade, etc…) et bien sûr au poivre. N’oubliez pas d’avoir à disposition de l’ail, de l’oignon ou de l’échalote selon vos goûts. Sachez que les bouillons déshydratés (marques : Maggi®, Kub or®, Knorr® par exemple) pour rehausser le gout des plats et sauces sont très riches en sel. Même chose pour les sauces avec base de soja. Il ne faut pas les utiliser.
Attention, les sels dits « de régime » sont souvent trop riches en potassium ; ils ne sont pas médicalement recommandés.
Apprenez à connaître les aliments qui apportent le plus de sel afin d’en limiter la consommation : charcuterie (saucisses, saucissons, jambon cru…), chips, biscuits apéritifs, les fromages, les plats cuisinés, pizzas, quiches, sauces et condiments, cacahuètes, etc … Si vous achetez des eaux en bouteille, éviter les eaux minérales gazeuses trop riches en sodium. Regardez les étiquettes et comparez les teneurs en sel.
Les principaux aliments riches en sel dont il faut limiter la consommation sont :
Le sel dit « caché » est présent à l’état naturel dans les produits ou ajouté lors de leur fabrication. On en trouve dans beaucoup de produits courants comme le pain, les fromages, les charcuteries, les condiments (moutarde, bouillon, câpres…) ou encore dans les préparations du type plats cuisinés et potages industriels, jus de légumes, biscuits, viennoiseries… C’est la principale source de sel dans notre alimentation (environ 80 %). Pour en limiter votre consommation, comparez les étiquettes sur les emballages, choisissez les produits moins salés et diminuez les quantités consommées.
Une part de pizza => 100g pizza =2 g de sel
50 g de biscuit à apéritif = 1 g de sel
Un bol de soupe => 250 ml = 2 à 3 g de sel
20g (2 rondelles) de saucisson = 1 g de sel
Une tranche de jambon blanc = 1 gr de sel
Un sixième de camembert = 1 g de sel
Cinq conseils à retenir
Comparez plus souvent les étiquettes pour repérer les aliments les plus salés.
Goûtez vos plats avant de les resaler.
Réduisez la quantité de sel ajouté dans les eaux de cuisson.
Laissez la salière en cuisine. Il n’est pas besoin de l’apporter à table.
Apprenez très tôt aux enfants le vrai goût des aliments.
FAIRE UNE ACTIVITÉ PHYSIQUE REGULIERE ET MODEREE FAIT BAISSER LA TENSION ARTERIELLE
Une activité comme la marche à raison de 30 minutes non-stop par jour permet de diminuer les chiffres de tension artérielle.
Sont les sucres rapides c’est-à-dire ceux qui font monter vite le taux de sucre de notre sang lorsque nous les consommons. Ce sont bien sûr les sucreries, mais aussi les aliments pauvres en fibres, les aliments industriels et transformés !
Par exemple, les aliments à IG élevés :
La bière affiche l’index glycémique le plus élevé : 110 ! Pauvre en glucides, elle est riche en maltose, sucre de malt transformé à partir de son brassage.
Les sirops sont constitués à partir d’une solution concentrée de sucre pour mieux conserver leurs arômes ou principes actifs : leur IG est de 100.
Les pommes de terre, consommées en frites, en flocons de purée ou cuites au four ont un IG élevé de 95. Cuites à la vapeur dans leur peau, leur index glycémique passe à 70, et tombe à 58, IG modéré, lorsqu’elles sont consommées froides.
La farine de blé blanche et la maïzena comptent un IG de 85. Les pâtes blanches trop cuites, les nouilles de blé tendre, le riz blanc ont un indice de 80 à 70 (augmentant si leur cuisson est rapide). Seule exception : le riz basmati, même blanc, avec un IG bas autour de 50.
Le pain très blanc, le pain de mie et le pain de hamburger ont un index glycémique de 85, comme les farines blanches.
Les corn-flakes, la grande majorité des céréales du petit déjeuner, les galettes de maïs et de riz ont un IG aussi élevé que les céréales raffinées : 85.
Ne pensez pas que l’IG des fruits et légumes est forcément bas: un index glycémique de 85 pour les carottes et les navets dont la cuisson augmente l’indice en favorisant leur assimilation (comme les pâtes, les pommes de terre…).
Pastèque, melon et potiron comptent un IG de 72 à 75. La datte, selon son degré de maturation, a un indice glycémique qui peut varier de 70 à 100.
Croissants, pains au chocolat, brioches, biscuits, barres chocolatées, affichent une valeur de 70. On pouvait s’attendre à plus, même si cet index reste élevé.
IG de 70 également pour tous les sodas, boissons gazeuses sucrées et aromatisées, mais également tous les jus de fruits en bouteille, même ceux qui sont sans sucre.
sont ceux qui font peu grimper le taux de sucre de notre sang lors de leur digestion et assimilation. Ce sont en général les aliments peu transformés, qui sont très riches en fibres à l’effet « anti-glycémiant »
La plupart des légumes verts ont un index glycémique égal à 15 : endives, brocolis, choux, fenouil, épinards, courgettes, poireaux, haricots mange-tout. L’avocat a même un IG bas de 10, tandis que les flageolets affichent un indice de 25 et les haricots verts un peu plus avec une valeur de 30 !
Avec un index glycémique bas aux alentours de 15, arrivent en tête les amandes, les noix et noix de cajou, les pignons de pin. Suivis de près par les noisettes et les pistaches, d’un IG de 20. Bon à savoir : cet indice est le même pour les purées d’amandes et de noisettes !
Les fruits, riches en fibres et en antioxydants, ont un indice glycémique contrasté, selon leur teneur en fructose, un sucre naturel qui reste tout de même un sucre !
Parmi les fruits à index glycémique le plus faible : la rhubarbe a un IG de 15, comme le cassis, les groseilles. Le citron a un index de 20, fraises, framboises, cerises, mûres, myrtilles un IG de 25. La pomme et la poire ont un indice moyen de 38.
En revanche le kiwi, l’abricot, l’ananas, la mangue avoisinent les 60, tandis que le melon et la pastèque montent à 72, et la datte fraîche à 100 !
Les céréales et graines germées, ainsi que le germe de blé ont un index glycémique très bas (15) Riches en fibres, en minéraux, ce sont de bons suppléments à parsemer sur les salades ou les céréales.
Un peu comme les fruits frais, certains fruits secs ont un indice glycémique de bas à modéré. Notons les pruneaux d’IG 29, et les abricots secs d’un indice de 30.
Les légumineuses ou légumes secs sont des aliments d’index glycémique bas à retenir en accompagnement du plat principal. Lentilles vertes et pois cassés ont un IG de 25, haricots blancs, rouges, noirs, adzukis un index de 35, les pois chiches un IG de 40.
Le sirop d’agave est un édulcorant naturel, extrait d’un cactus mexicain. Son index glycémique est bas (+/- 25). C’est une excellente alternative pour sucrer vos desserts et remplacer le sucre blanc !
Eh oui, la cuisson des pâtes détermine leur indice glycémique ! Il sera bas si les pâtes sont « al dente » : 40, et augmentera plus les pâtes seront cuites… Les spaghettis et les macaronis affichent les meilleurs scores sur les tableaux d’index glycémique.
Les céréales complètes avec ou sans gluten ne dépassent pas un IG de 45, à la différence des céréales et farines raffinées. Le pain complet et, mieux, le pain intégral, divisent par 2 l’index du pain blanc ! À noter, le riz basmati, même blanc, qui ne dépasse pas un indice glycémique de 50 !
Tous ces aliments ont un l’index glycémique nul puisqu’ ils ne contiennent pas de glucides. Mais, si les poissons et fruits de mer ont un bon apport en minéraux et omégas-3, faites attention aux viandes, œufs et produits laitiers qui sont riches en graisses saturées.
Céréales complètes :
Pour les légumes secs (ou légumineuses) Eviter les conserves…
Ils surviennent souvent après le repas.
Parmi les symptômes:
Les douleurs d’estomac , sensation rapide de plénitude gastrique, estomac qui gonfle, éructations, nausées, vomissements
Afin de prévenir ses symptômes, nous vous donnons les conseils suivants:
Si les douleurs persistent, si il y a des antécédents d’ulcère ou de cancer de l’estomac dans votre famille, il est important de consulter votre médecin.
Les symptômes peuvent être : des douleurs autour du nombril ou sur les côtés, des perturbations du transit: tendance constipation, tendance diarrhée, voire alternance de constipation et de diarrhées.
Nous vous donnons des conseils mais si les symptômes persistent malgré leur observation, ou s’il y a des vomissements associés, du sang dans les selles, ou de la fièvre, il est important de consulter votre médecin cela en raison de la prévalence très élevée du cancer colorectal en France.
Les conseils utiles sont les suivants:
Quels sont les aliments susceptibles de provoquer la production de gaz? Les FODMAPS:
Les symptômes de l’intestin irritable sont souvent la résultante d’une inadéquation entre la flore intestinale et l’alimentation, le tout étant amplifié au niveau neurologique.
Ecarter certains aliments va permettre de vous soulager rapidement mais à long terme, il est plus pertinent de s’intéresser au microbiote intestinal qui permet la bonne ou la mauvaise digestion de ces aliments.
Par exemple, il peut être parfois difficile de consommer les aliments qui améliorent la constipation (riche en fibres) car il s’agit aussi des aliments qui favorisent les ballonnements… rééquilibrer le microbiote peut permettre de faciliter la digestion de certaines fibres.
Par ailleurs, nous ne sommes pas tous égaux devant la douleur digestive.
Chez certaines personnes, il y a une hypersensibilité viscérale (les nerfs de l’intestin sont trop « sensibles ») et/ou une amplification de la douleur le long du nerf ou dans le cerveau.
Les troubles psychologiques, les perturbations de l’humeur, l’exposition à un stress chronique influencent le cerveau et ont un impact au niveau digestif (perméabilité intestinale accrue, entretien d’une activation immunitaire et d’une éventuelle inflammation de bas grade).
Il est essentiel d’aborder le syndrome de l’intestin irritable par la gestion de la douleur et du ressenti psychologique.
La Gastro-entérite aiguë est la plupart du temps d’origine virale.
Elle peut provoquer de façon brutale des vomissements, des douleurs abdominales et des diarrhées, associés ou non à une fièvre.
Il n’existe pas de traitement pour éradiquer le virus. On pourra proposer des traitements pour soulager les symptômes et prévenir les complications.
Chez les enfants les plus jeunes (en dessous de 5 ans) le principal risque est la déshydratation.
Les signes de déshydratation qui doivent vous alerter d’autant plus que l’enfant est jeune:
Un enfant qui joue et qui refuse de boire n’est pas déshydraté.
Avant l’âge de 12 mois, il est préférable de consulter un médecin.
Les conseils alimentaires:
Les médicaments:
La prévention passe par une hygiène :
L’origine des gastro-entérite est le plus souvent virale. La contamination se fait par les mains et les objets contaminés d’où l’importance du lavage fréquent des mains.
Les gastro-entérites sont causées par de multiples virus différents qui existent toute l’année et qui se propagent en petite épidémie d’autant plus que les personnes sont proches (par exemple, l’hiver les épidémies se propagent plus vite).
De retour de voyage en pays tropical ou en cas de suspicion d’intoxication alimentaire, une bactérie ou un parasite peut être la cause et un avis médical est nécessaire.
Les signes de la gastro-entérite virale sont plus ou moins associés :
Il n’y pas de traitement pour éradiquer le virus mais on peut proposer des mesures pour soulager les symptômes en attendant que votre organisme élimine le virus.
Les risque principal est la déshydratation:
Les signes qui alertent:
Diarrhées + fièvre > 4 jours
Du sang ou des glaires dans les selles
Une impossibilité totale à ingérer quoique ce soit, avec des diarrhées persistantes
Les mesures alimentaires:
Les médicaments:
Les médicaments contre les vomissements ont des effets indésirables qui justifient de ne pas les utiliser. Demander conseils à votre médecin.
Les médicaments contre les douleurs au ventre peuvent être utilisés mais l’allègement de l’alimentation est plus efficace.
Les médicaments contre les diarrhées :
Les médicaments contre les signes généraux: on évitera les anti-inflammatoires et on utilisera du Paracétamol toutes les 6-8 heures si besoin pour la fièvre, les maux de tête et les sensations de malaise.
La prévention passe par une hygiène :
La diverticulite est une inflammation de diverticules, qui sont de minuscules recoins au sein de la paroi du côlon.
Nous distinguons trois phases:
SI vous prenez des anti-coagulants de type » anti-vitamine K » tels que Presviscan ou Coumadine, vous pouvez observer une variation de l’INR (ou du TP taux de Prothrombine), en fonction de la prise de certains aliments.
Vous trouverez ci-dessous un tableau qui classe les aliments en fonction de leur impact.
Ce qu’il faut retenir c’est que c’est la variation du régime alimentaire qui donne une variation de l’INR. Par exemple, la prise de brocoli diminue l’action des médicaments mais si vous en mangez toute l’année la même quantité, il n’y aura pas de variation de l’INR.
Ainsi, lors de changements alimentaires, il faut surveiller plus fréquemment l’INR et parfois changer la dose habituelle du médicament.
En savoir plus « Recommandations Traitement AVK » (PDF)
En savoir plus « Tableau des aliments AVK » (PDF)
Il est fortement déconseillé de boire de l’alcool (vins, champagne et spiritueux notamment), qui contient de nombreuses purines.
Mais la pire boisson alcoolisée reste la bière puisqu’elle contient plus de purines que n’importe quel autre breuvage. Sachez que par rapport à une personne qui ne consomme pas d’alcool, le risque de faire une crise de goutte est multiplié par 2,5 avec deux bières par jour.
Les sodas, les jus de fruits (les fruits mixés développent une fermentation), les boissons chocolatées doivent également être proscrites.
Le café et le thé n’échappent pas à cette règle. En effet, 100g de thé contiennent 2.800 mg de purines, contre 1.169 mg pour 100g de café.
Cette liste n’est pas exhaustive.
Chaque personne est différente face à la goutte. Essayez de privilégier les produits bio lorsque c’est possible.
Selon une étude publiée dans Annals of the Rheumatic Diseases en Mai 2010, le lait de vache peut avoir une action préventive contre la goutte en entrainant une diminution rapide du taux d’acide urique dans le sang. Ainsi, la consommation d’un produit laitier réduirait le risque de goutte de 21%.
En cas de carence en fer, il est toujours préférable d’apporter de façon alimentaire le fer.
On distingue le fer héminique et le fer non héminique.
Le fer héminique est le fer provenant du règne animal: viande, poissons, crustacés.
Le fer non héminique est le fer d’origine végétale.
Le fer héminique est absorbé par notre corps à un taux de 15 à 20% alors que le fer non héminique est absorbé à un taux de 2 à 5%. On parle de biodisponibilité : le fer héminique a un coefficient d’absorption plus élevé que le fer non héminique.
Vous trouverez ci-joint un tableau comparant les différents aliments riches en fer avec leur coefficient d’absorption: Tableau des aliments riches en fer (pdf)
On peut ainsi avoir une dose de fer plus importante en mangeant un petit morceau de boudin ou de veau qu’une grande assiette de lentilles par exemple.
L’absorption du fer des aliments est meilleure avec des aliments riches en vitamine C: persil frais, poivrons, cassis, kiwi, agrumes, les choux. On peut donc prendre un dessert riche en vitamine C après un plat riche en fer.
Le cas particulier des enfants:
La carence en fer des enfants peut avoir, des conséquences délétères sur les défenses immunitaires mais aussi sur les capacités d’apprentissage motrices, sociales et intellectuelles.
C’est pourquoi, il est recommandé de privilégier l’allaitement maternel le plus longtemps possible, et/ou les laits infantiles 1er âge, 2ème âge et lait de croissance qui sont enrichis en fer.
Une alimentation à base de lait de vache (ou autre animal) ou de laits végétaux favorise la carence en fer.
Vous trouverez ci joint deux documents que nous recommandons pour les sportifs qui souhaitent avoir des conseils nutritionnels pour optimiser leurs performances.
Conseils généraux du sportif de l’INSEP.
Principes de la récupération nutritionnelle du sportif. PDF