Thèmes de Santé Courants

L’ARTHROSE est un MODE de VIEILLISSEMENT NATUREL  

Vieillissement progressif et irréversible des articulations: d’abord les cartilages puis  les tissus autour des articulations et enfin l’os sous-jacent. 

Le cartilage: diminue, voire disparaît progressivement, à cause de l’usure (mouvements répétés),  ou d’un surpoids. 

Les parties osseuses peuvent finir par se rencontrer, elles grossissent avec le temps et quand elles frottent l’une contre l’autre: c’est l’inflammation ou crise d’arthrose. 

L’arthrose est liée au vieillissement, à des facteurs familiaux et à l’utilisation répétée d’une articulation. Elle est aggravée par une masse musculaire faible et une surcharge pondérale.  

On peut faire de l’arthrose précoce suite à un traumatisme, par exemple une fracture  ou une entorse grave.  

 

TOUTES LES ARTICULATIONS PEUVENT ETRE TOUCHEES… 

Surtout les hanches, les genoux et les vertèbres. Mais aussi les petits os des pieds, des mains, même l’articulation de la mâchoire!  

On peut avoir de l’arthrose sans s’en rendre compte: 

Parfois on fait des radiographies ou un scanner pour une autre raison, et on découvre de l’arthrose au niveau des vertèbres ou des hanches.  

La plupart du temps, des signes apparaissent progressivement: 

  • Douleurs lors de la mobilisation de l’articulation, calmées au repos 
  • Raideur de l’articulation le matin ou après être resté dans la même position 
  • Perte d’amplitude des mouvements de l’articulation  

Des CRISES d’arthrose peuvent survenir: 

L’articulation peut gonfler, devenir rouge, chaude, et douloureuse même au repos. 

Il vaut mieux consulter un médecin pour être sûr que ce ne soit pas autre chose. 

 

PAS DE REMEDE contre L’ARTHROSE: on peut LIMITER sa PROGRESSION: 

  • Par des exercices: il est démontré que la gymnastique, des étirements, du yoga, le renforcement musculaire (surtout au niveau du dos et des genoux) diminuent la progression de l’arthrose et le handicap lié aux douleurs et à la raideur. 
  • Par la perte de poids ou le maintien à un poids normal 
  • La prise de compléments alimentaires tel que la Chondroïtine et le Glucosamine n’ont pas de preuve scientifique d’efficacité et ne sont plus remboursés par la Sécurité Sociale.  

 

SOULAGER les Douleurs CHRONIQUES: 

  • Le Paracétamol reste le premier choix. Maximum 1g matin, midi et soir. Il peut être utilisé sur une longue période en essayant d’en prendre le moins possible (toxicité sur le foie). 
  • Les médicaments plus forts:  comme le tramadol ou les dérivés de la morphine (opium, codéine) peuvent parfois être nécessaires. Il exposent à des effets digestifs (nausées, constipation ) et sur la vigilance (attention si vous prenez d’autres médicaments). Ils sont soumis à une prescription médicale. Ils peuvent utilisés sur une longue période.  
  • L’injection de gel dans le genou : la visco-supplémentation. Elle permet d’apporter une lubrification artificielle de l’articulation et peut soulager quelques mois. Elle est réalisée par un rhumatologue ou un orthopédiste.  

SOULAGER les DOULEURS AIGUES: 

  • Le paracétamol et les antalgiques plus forts sont toujours possibles, en augmentant si besoin les doses et en faisant des association (les médicaments se potentialisent pour mieux soulager) 
  • Les ANTI-INFLAMMATOIRES: peuvent soulager une crise d’arthrose mais ATTENTION !  

Ils peuvent avoir des effets sur le rein surtout si vous prenez un traitement pour la Tension Artérielle. 

Ils peuvent avoir des effets digestifs surtout si vous prenez un médicament pour fluidifier le sang.  

Les anti-inflammatoires doivent être pris sur une courte période. Si la douleur persiste ou récidive à l’arrêt du traitement, n’hésitez pas consulter votre médecin. 

 

  • L’infiltration de corticoïdes dans l’articulation: elle permet de passer un cap très douloureux, en réduisant l’inflammation directement dans l’articulation. Elle se fait surtout au niveau du genou ou de l’épaule, par un rhumatologue ou un orthopédiste. Son effet est transitoire. 

 

LES PROTHESES: à envisager: 

  • Si les douleurs sont trop invalidantes, 
  • Si l’articulation est très raide avec des amplitudes très limitées responsables d’un handicap pour les actes de la vie de tous les jours, 
  • Pour la hanche, le genou, mais aussi: l’épaule, le coude, le pouce…  

L’allergie est due à une réactivité anormale du système immunitaire au contact de substances, habituellement inoffensives, présentes dans l’environnement, comme, par exemple, les pollens, les acariens, les poils de chats ou certains aliments.  

Ces substances responsables de l’allergie sont appelées des allergènes.  

Elles peuvent entrainer des réactions en quelques heures quand elles sont respirées, avalées ou mises en contact avec la peau chez les personnes qui y sont allergiques.  

LES SYMPTOMES de l’allergie saisonnière : 

L’allergie saisonnière peut se traduire par un ou plusieurs des symptômes suivants :  

Démangeaisons au niveau du nez, de la bouche, des yeux  

Éternuements 

Ecoulement nasal ou Nez bouché : c’est la rhinite allergique  

Rougeurs des yeux, larmoiements: c’est la conjonctivite allergique  

Une crise d’asthme avec gêne respiratoire, accompagnée de sifflements pulmonaires et d’un essoufflement, associés ou non à une toux : c’est l’asthme allergique  

LES TRAITEMENTS: 

L’éviction : 

Cela consiste à éviter tout contact avec l’allergène en cause. Cette démarche peut être rendue difficile pour les pollens car ils sont transportés par l’air ambiant.  

Les traitements symptomatiques (anti-histaminiques, corticoïdes, etc.)  

Utilisés par voie locale (pulvérisations nasales) ou orale (comprimés, gélules), ils soulagent les symptômes en bloquant temporairement la réaction allergique, ceux-ci pouvant revenir à l’arrêt du traitement si l’allergène est toujours présent.  

La désensibilisation (ou immunothérapie spécifique)  

En ciblant la cause de l’allergie, la désensibilisation a pour objectif de prévenir les symptômes et de modifier le cours naturel de la maladie allergique.  

 

Lien avec calendrier pollinique  

Lien avec site du Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA) 

La gastro-entérite aiguë de l'enfant

La Gastro-entérite aiguë est la plupart du temps d’origine virale.

Elle peut provoquer de façon brutale des vomissements, des douleurs abdominales et des diarrhées, associés ou non à une fièvre.

Il n’existe pas de traitement pour éradiquer le virus. On pourra proposer des traitements pour soulager les symptômes et prévenir les complications.

Chez les enfants les plus jeunes (en dessous de 5 ans) le principal risque est la déshydratation. 

Les signes de déshydratation qui doivent vous alerter d’autant plus que l’enfant est jeune:

L’association fièvre + diarrhées + refus alimentaire
Une somnolence, un enfant trop calme, abattu
L’absence d’urines ou des urines foncées dans la couche
Une soif intense
Une perte de poids, des yeux cernés.
Un enfant qui joue et qui refuse de boire n’est pas déshydraté.

Avant l’âge de 12 mois, il est préférable de consulter un médecin.

Les conseils alimentaires: 

S’il n’y a pas de risque ou de signe de déshydratation:  continuer l’alimentation normale, pauvre en fibre,  en fractionnant les repas et en augmentant les apports liquides. Ne pas arrêter de donner le lait si l’enfant le réclame. Apporter des soupes, des jus de fruits dilués, des yaourts…

En cas de signe de déshydratation: faire boire une solution de réhydratation sans plus attendre. Cette solution disponible en pharmacie, est obtenue en diluant un sachet de poudre dans la quantité d’eau notée sur le sachet. Faire boire l’enfant des petites quantités fréquemment: 1 à 2 cuillères à café toutes les 2 minutes et ceci tant que dure la diarrhée et tant que l’enfant accepte d’en boire. Les boissons trop sucrées comme les sodas sont moins performantes pour réhydrater et peuvent entretenir la diarrhée.
Reprendre l’alimentation dès que possible. Une reprise précoce accélère la guérison.
Des selles molles peuvent persister quelques jours après la guérison par atteinte de la flore intestinale.

Les médicaments: 

Pour lutter contre la fièvre et les douleurs au ventre: le paracétamol est à privilégier, on évitera les anti-inflammatoires.
Pour lutter contre la diarrhée: des anti-diarrhéiques (Smectite, Tiorfan) sont à utiliser selon les symptômes sachant la diarrhée est un moyen d’évacuer le virus.
Des probiotiques peuvent aider à restaurer la flore intestinale et à retrouver un transit normal après la guérison.
Contre les vomissements: les médicaments contre les vomissements sont contre-indiqués chez l’enfant de moins de 12 ans car présentent trop de risque. Il vaut mieux suspendre l’alimentation solide et proposer fréquemment des petites quantités de solution de réhydratation.  Il faudra reprendre dès que possible une alimentation fractionnée.

La prévention passe par une hygiène : 

Des mains: lavages des mains après être passer aux toilettes même pour faire pipi!
Des objets: poignées de porte, lunette des toilettes, clavier d’ordinateur, téléphone portable….

La gastro-entérite aiguë de l'adulte

L’origine des gastro-entérite est le plus souvent virale. La contamination se fait par les mains et les objets contaminés d’où l’importance du lavage fréquent des mains.  

Les gastro-entérites sont causées par de multiples virus différents qui existent toute l’année et qui se propagent en petite épidémie d’autant plus que les personnes sont proches (par exemple, l’hiver les épidémies se propagent plus vite). 

De retour de voyage en pays tropical ou en cas de suspicion d’intoxication alimentaire, une bactérie ou un parasite peut être la cause et un avis médical est nécessaire. 

Les signes de la gastro-entérite virale sont plus ou moins associés : 

  • Nausées, vomissements, perte d’appétit (c’est la « gastrite » inflammation de l’estomac)  
  • Diarrhées (c’est l »entérite » inflammation de l’intestin)  
  • Douleurs au ventre 
  • Signes généraux des virus: fièvre, maux de tête, sensation de malaise, courbatures… 

Il n’y pas de traitement pour éradiquer le virus mais on peut proposer des mesures pour soulager les symptômes en attendant que votre organisme élimine le virus.  

Les risque principal est la déshydratation: 

  • Ce risque est faible chez les personnes adultes en bonne santé. 
  • On est déshydraté lorsque: on ressent une soif intense, une bouche sèche et que les urines sont rares et foncées. 
  • Le risque est important chez les personnes âgées qui ne ressentent pas la soif, les personnes diabétiques ou porteuse d’une maladie chronique; un avis médical est nécessaire. 

Les signes qui alertent: 

Diarrhées + fièvre > 4 jours  

Du sang ou des glaires dans les selles 

Une impossibilité totale à ingérer quoique ce soit, avec des diarrhées persistantes  

 

LES MESURES EN CAS DE GASTRO-ENTERITE AIGUE 

Les mesures alimentaires: 

  • Fractionner les repas: manger peu mais souvent  des aliments salés:  riz, pâtes, pommes de terre, avoine… éviter les fibres (fruits et légumes)  
  • Compenser les pertes d’eau (diarrhées, vomissements) par une réhydratation sucré-salée: alterner jus de fruits dilués et bouillons de légumes. On évitera les boissons trop sucrés comme les sodas qui peuvent majorer les diarrhées et réhydratent moins bien. 
  • Reprendre une alimentation normale progressivement en faisant une cure de probiotiques pour restaurer la flore intestinale. 

 

Les médicaments: 

Les médicaments contre les vomissements ont des effets indésirables qui justifient de ne pas les utiliser. Demander conseils à votre médecin. 

Les médicaments contre les douleurs au ventre peuvent être utilisés mais l’allègement de l’alimentation est plus efficace. 

Les médicaments contre les diarrhées : 

  • La smectite (Smecta et autres…) sont des absorbants et protecteurs intestinaux intéressants et peuvent être utiles. Attention, ils peuvent constiper facilement.  
  • Les ralentisseurs du transit (lopéramide) sont  contre-indiqués chez la femme enceinte, et doivent être utilisés avec prudence chez les hommes porteurs d’un adénome de la prostate. 
  • Le racécadotril (Tiorfan et autres) peut également être utilisé. 
  • Les médicaments anti-septiques tels que le nifuroxaside (Ercéfuryl) n’ont aucun intérêt dans le traitement des diarrhées et peuvent entrainer une inflammation du côlon.  

Les médicaments contre les signes généraux: on évitera les anti-inflammatoires et on utilisera du Paracétamol toutes les 6-8 heures si besoin pour la fièvre, les maux de tête et les sensations de malaise.  

 

La prévention passe par une hygiène : 

  • Des mains: lavages des mains après être passer aux toilettes même pour faire pipi! 
  • Des objets: poignées de porte, lunette des toilettes, clavier d’ordinateur, téléphone portable…. 

 

LA GRIPPE SAISONNIERE  

De novembre à avril…  

 TRANSMISSION: 

Une personne infectée peut être contagieuse le jour précédant ses premiers symptômes et peut transmettre le virus durant 5 à 10 jours. Les enfants sont parfois contagieux durant plus de 10 jours. 

L’incubation dure 1 à 3 jours, ce qui signifie que quand on est infecté par le virus de la grippe, les signes peuvent commencer à se manifester dès 1 jour après l’infection jusqu’à 3 jours après. 

La grippe, comment ça s’attrape ? 

La grippe se propage facilement, par contagion et notamment: 

  •  par les microgouttelettes contaminées qui sont libérées dans l’air lorsqu’on tousse ou qu’on éternue. 
  • par la salive.  
  • les mains d’une personne grippée, les joues, (les baisers et les poignées de main aux personnes malades sont à éviter) 
  •  Sur les surfaces inertes, le virus reste actif plusieurs heures, donc il faut éviter de toucher les objets du malade  (jouets, table, couverts, brosse à dents…). 

Les symptômes peuvent durer de 24 h à 1 semaine ou plus, mais généralement, ils se manifestent pendant 3 à 7 jours. Le plus souvent, la température décroit en 2 à 4 jours. La fatigue et la toux peuvent persister jusqu’à 2 semaines, et parfois plus. 

Les symptômes de la grippe chez l’adulte  

  • Brutalement: frissons, malaise, fièvre brutale supérieure à 39°, douleurs musculaires, maux de tête, 
  • Puis, les signes suivants qui sont présents de manière variable selon la personne atteinte : 
  • fièvre élevée, pouvant atteindre 40°, même si, chez les moins de 5 ans et les plus de 65 ans, la fièvre peut ne être pas très importante. 
  • accélération du rythme cardiaque (tachycardie), frissons, sueurs nocturnes 
  • fatigue, abattement pouvant entraîner une somnolence, 
  • Courbatures, douleurs articulaires,  
  • manque d’appétit (anorexie), 
  • nez qui coule (rhinorrhée), mal de gorge, difficultés à avaler (dysphagie), voix voilée, difficulté à parler, 
  • brûlures dans le thorax, toux sèche, 
  • maux de têtes importants au niveau du front, des yeux, 
  • difficulté à supporter la lumière (photophobie).
     

Les individus à la santé plus fragile, comme les personnes âgées, immunodéprimées, diabétiques, et celles qui ont une maladie pulmonaire, sont plus à risque de complications et de décès. 

 

Consultez votre médecin traitant : 

  • si vous êtes enceinte ; 
  • si vous soupçonnez la grippe chez votre bébé ; 
  • si vous soupçonnez avoir la grippe et que vous avez plus de 65 ans ; 
  • si vous êtes atteint d’une affection chronique ; 
  • en cas de fièvre mal supportée (plus de 40 °C) ou de symptômes inhabituels pour une grippe (essoufflement au repos ou difficulté pour respirer, toux productive avec crachats colorés, douleurs dans la poitrine par exemple) ; 
  • en l’absence d’amélioration sous 72 h, voire plus tôt, s’il y a une brusque aggravation. 

L’examen clinique du médecin traitant est en général suffisant pour poser le diagnostic de grippe.
En présence de complications, des examens complémentaires peuvent être utiles : radiographie des poumons, analyses sanguines… 

 

LES TRAITEMENTS  

  • le repos ; 
  • la réhydratation ; 
  • la prise d’antipyrétiques en cas de fièvre : paracétamol, anti-inflammatoires non stéroïdiens (ibuprofène) ou aspirine.
    Utilisez de préférence un seul type de médicament. Il ne faut jamais associer les anti-inflammatoires non stéroïdiens entre eux, ni en prendre en même temps que l’aspirine. 

Le recours à un médicament antiviral (Oseltamivir ou Zanamivir) est le plus souvent inutile. Il peut être proposé par le médecin traitant à des personnes particulièrement fragiles. Dans ce cas, le traitement est efficace s’il débute dans les 2 jours après l’apparition des symptômes. 

 

Les remèdes naturels pour accompagner les médicaments :

  • Consommer beaucoup d’eau ou d’autres liquides (jus de fruits, bouillons chauds, etc.). On peut ainsi combattre la déshydratation et s’assurer que les sécrétions de mucus soient moins épaisses et donc plus faciles à expulser. 
  • Dans le même ordre d’idée, un humidificateur aidera aussi à rendre plus fluides les sécrétions de mucus. 
  • Garder le lit. Prendre beaucoup de repos pour aider le système immunitaire à combattre l’infection. 
  • Désobstruer le nez avec du sérum physiologique et se gargariser avec de l’eau salée pour soulager les maux de gorge s’il y a lieu. 

 

La vaccination contre la grippe saisonnière. 

À qui est destiné le vaccin contre la grippe ? 

Le vaccin est particulièrement recommandé à certaines catégories de personnes. 

  • La vaccination de la grippe saisonnière est fortement recommandée pour les personnes les plus fragiles (personnes âgées de 65 ans et plus, femmes enceintes, personnes atteintes de certaines affections chroniques, personnes obèses). Le virus est plus dangereux pour elles car il peut entraîner des complications graves. 
  • La vaccination des soignants et des personnes en contact régulier avec des personnes présentant un risque de grippe sévère (personnes âgées, nourrissons, malades…) est vivement conseillée. 
  • La vaccination de l’entourage familial des nourrissons de moins de 6 mois particulièrement fragiles est recommandée. 

 

Comment s’y prendre pour être vacciné contre la grippe ? 

Comme les souches virales rencontrées varient d’une année à l’autre, il est indispensable de se faire vacciner chaque année. 

Il faut environ deux semaines après le vaccin pour être protégé. 

Une seule injection annuelle suffit, mais pour les enfants de moins de neuf ans, jamais vaccinés contre la grippe, deux injections, à quatre semaines d’intervalle, sont nécessaires. 

 Ces vaccins inactivés peuvent être utilisés dès l’âge de 6 mois et chez la femme enceinte à tout stade de la grossesse. 

 

Quels sont les effets secondaires des vaccins contre la grippe ? 

Les effets indésirables des vaccins contre la grippe sont bénins et transitoires : la personne vaccinée peut ressentir une douleur accompagnée de rougeur au point d’injection, des douleurs musculaires, des maux de tête accompagnés d’une fièvre légère. 

Les réactions allergiques plus graves sont extrêmement rares. 

Vous pouvez être vacciné gratuitement si vous recevez l’imprimé de prise en charge de votre caisse d’Assurance Maladie.
Si vous le recevez pour la première fois, il faut venir voir le médecin traitant pour qu’il valide la vaccination. Si ce n’est pas la première fois, vous pouvez aller directement vous faire vacciner par le pharmacien  

  • Notez que les femmes enceintes, les personnes obèses et l’entourage familial des nourrissons à risque de grippe grave ne reçoivent pas de bon de prise en charge du fait de la difficulté de les identifier.  
  • Leur médecin traitant pourra leur prescrire le vaccin sur un bon de prise en charge qu’il a à sa disposition. Il suffira ensuite d’aller le retirer gratuitement chez votre pharmacien.
     

Des médicaments homéopathiques peuvent avoir une indication dans la prévention ou le traitement de l’état grippal. Ces médicaments homéopathiques ne peuvent pas être considérés comme des vaccins et se prévaloir de la désignation de « vaccins homéopathiques ».  

Leur utilisation à la place du vaccin anti-grippal constitue une perte de chance, notamment chez les personnes à risque de complications. 

L’insomnie est un manque ou une mauvaise qualité de sommeil qui retentit le lendemain sur les activités diurnes physiques, psychiques et sociales.
Les principales causes de l’insomnie sont le stress, l’anxiété et la dépression.

Une perturbation passagère du sommeil peut entraîner un dérèglement de l’horloge interne et même si les éléments perturbateurs (stress, anxiété, mais aussi bruits environnants) disparaissent, l’insomnie peut persister plus longtemps à cause de ce dérèglement.

Ne pas hésitez à aborder le problème le plus tôt possible car il sera d’autant  plus difficile de traiter une insomnie qu’elle est ancienne.

Il est particulièrement important de consulter quand les perturbations du sommeil ont un impact sur la journée :
  • fatigue dès le matin;
  • somnolence dans la journée;
  • troubles de la concentration, de l’attention et de la mémoire.
Pour aider le médecin à identifier la nature d’un trouble du sommeil, il faut lui préciser :
  • depuis combien de temps cela dure;
  • le type de troubles du sommeil (difficultés d’endormissement, réveils nocturnes et précoces);
  • combien de fois cela se produit par semaine ;
  • si c’est en rapport avec un événement particulier (familial, professionnel);
  • s’il y a des répercussions (fatigue au réveil, endormissements durant la journée);
  • ce qui a été tenté pour enrayer le problème (relaxation, arrêt du café, etc.)
Pour mieux dormir, adoptez les mesures suivantes :
  • évitez les excitants en fin de journée (thé, vitamine C, boissons caféinées, cigarettes), l’alcool et les repas copieux au dîner;
  • ne pratiquez pas une activité stimulante après 18 ou 19 heures (sport, jeux vidéo, surfer sur internet, etc.);
  • favorisez les activités relaxantes (lecture, musique douce) ;
  • évitez les siestes longues ou trop tardives;
  • respectez des horaires réguliers de sommeil (levez-vous et couchez-vous à la même heure);
  • ne résistez pas à l’endormissement : soyez attentif aux signes de sommeil (bâillement, paupières lourdes, étirements) et allez dormir quand vous vous sentez fatigué;
  • évitez de regarder la télévision, de travailler ou de manger au lit : réservez la chambre au sommeil;
  • limitez le bruit et la lumière ,ne chauffez pas votre chambre au-delà de 18 °C-19 °C et vérifiez votre literie.
Si vous vous réveillez la nuit, il est conseillé de :
  • vous lever et de faire quelque chose qui vous détend (lecture, musique, etc.);
  • vous recoucher dès que vous ressentez à nouveau l’envie de dormir ;
  • vous lever définitivement si le réveil a lieu tôt le matin;
  • dans la journée, ne faites pas de sieste de plus de 20 minutes.

 

Ne vous inquiétez pas si vous passez ponctuellement une mauvaise nuit. Le sommeil peut être meilleur la nuit suivante, d’autant que le corps va augmenter le temps de sommeil profond pour compenser.

QUELLES SOLUTIONS MEDICALES ?

Les médicaments induisant un sommeil artificiel:

S’il le juge utile, le médecin peut vous prescrire un médicament anxiolytique si l’anxiété est trop importante ou, plus rarement, un hypnotique (somnifère).
Ces traitements doivent être de courte durée (moins de quatre semaines) et doivent toujours être commencés à la plus faible dose possible. L’efficacité du médicament doit être réévaluée et ce traitement doit être arrêté dès que possible pour éviter une dépendance.

 

Pour retrouver un sommeil naturel, d’autres méthodes  telles que l’homéopathie, la phytothérapie, l’acupuncture, les techniques de relaxations, voire l’hypnothérapie peuvent vous être d’une grande aide. N’hésitez pas à en parler à votre médecin.

La luminothérapie et/ou  la prise de mélatonine sont des outils très intéressants pour  resynchroniser le cerveau en cas de dérèglement de l’horloge interne du sommeil.

 

 

En savoir plus « Mieux dormir » (PDF)

En savoir plus « Le sommeil et ses troubles » (PDF)

LA FATIGUE est un symptômes fréquent qui peut s’exprimer de différentes façons:
  • Lassitude ;
  • Faiblesse générale ;
  • Perte de force physique;
  • Sensation d’inefficacité intellectuelle ;
  • Epuisement physique et psychique;
  • Manque de ressort ou d’énergie ;
  • Impression de lourdeur générale, d’être « lessivé », épuisé, « vidé », etc.

Fatigue normale ou pas?

Il est normal de se sentir fatigué après un effort physique ou une activité intellectuelle intense dans la mesure où cette sensation disparaît en se reposant, encore faut-il pouvoir se reposer…

Ainsi, il est normal d’être fatigué en cas de:

  • insuffisance au repos (manque de sommeil, décalages horaires répétés) ;
  • inadaptation du travail (surmenage ou inactivité, épuisement professionnel) ;
  • condition physique perturbée (exercices physiques intenses, perte musculaire causée par la sédentarité, malnutrition) ;
  • problèmes familiaux ou psycho sociaux.
Les conseils suivants peuvent avoir un effet bénéfique sur votre fatigue :
  • essayez de ralentir votre rythme quotidien, en consacrant plus de temps à la détente, à l’activité physique et à vos loisirs;
  • au travail, faites de petites pauses pour marcher un peu, quitter votre ordinateur, etc…
  • conservez une alimentation équilibrée et mangez à heures régulières. Le fait de sauter des repas, tout comme le grignotage, sont source de fatigue.

Par ailleurs, veillez à créer les conditions d’un repos de qualité :

  • respectez autant que possible des horaires de sommeil réguliers, notamment pour le lever;
  • soyez plutôt actif dans la journée. Privilégiez des occupations relaxantes (lecture, écoute de musique douce) le soir;
  • en fin de journée, évitez l’alcool, les repas copieux et les excitants comme la vitamine c, le tabac ou les boissons contenant de la caféine (café, thé, sodas au cola);
  • si possible, évitez de travailler ou de manger dans votre lit, ou d’y regarder la télévision (a fortiori avant le coucher, parce qu’il est alors préférable de limiter l’exposition à la lumière et au bruit);
  • pour favoriser un bon endormissement, créez une routine favorable au sommeil (prendre une douche ou un bain chaud, lire un peu, etc.)

Après le déjeuner, une courte sieste peut se révéler profitable en cas de fatigue.

Dormir après le repas de midi dans un lieu calme (mais pas nécessairement un lit) est bénéfique pour le cœur. Cela favorise aussi une bonne digestion et permet :

  • de rééquilibrer le fonctionnement du système nerveux;
  • de chasser le stress et de compenser le manque de sommeil nocturne;
  • d’améliorer la mémoire et de libérer la créativité;
  • de réduire les risques d’accidents de la circulation ou du travail.

Toutefois, pour éviter de perturber le sommeil nocturne et les activités de l’après-midi, la sieste doit rester de courte durée (5 à 20 minutes) et avoir lieu entre 12 et 15 heures, lorsque la vigilance baisse naturellement.

Pour éviter de la prolonger, programmez la sonnerie de votre réveil.

LES SITUATIONS DE FATIGUE OÙ IL FAUT VOIR VOTRE MÉDECIN TRAITANT

Certaines maladies peuvent être à l’origine de fatigue chronique:

Prévoyez un rendez-vous médical dans les cas suivants :

Si votre fatigue s’accompagne d’autres symptômes :

  • fièvre,
  • perte ou gain de poids non désiré,
  • douleurs abdominales, constipation inhabituelle, diarrhées chroniques
  •  saignements menstruels abondants,
  • soif marquée

Si votre fatigue persiste après plusieurs jours ou semaines, malgré de nouvelles habitudes quotidiennes;

Si le retentissement sur votre vie devient important: vous vous sentez tellement épuisé que vous êtes incapable de vaquer à vos occupations de tous les jours; votre état provoque chez vous une certaine souffrance (angoisse, déprime);

La rhinopharyngite, appelée couramment rhume, est une infection virale bénigne du nez  et la gorge, très fréquente, bénigne et très contagieuse.

Entre six mois et six ans, chaque enfant présente en moyenne quatre à cinq épisodes de rhinopharyngite par an, surtout en automne et en hiver.

200 virus différents sont capables de provoquer cette maladie.

Le système immunitaire de l’enfant apprendra à les reconnaitre au fur et à mesure jusqu’à ses 6 ans.

Les Symptômes:

  • Au début, mal de gorge, l’enfant peut moins manger.
  • Une fièvre 38-39°C est possible les 3 premiers jours, souvent bien tolérée.
  • Le nez  coule, d’abord clair puis des sécrétions de plus en plus épaisses jaunâtres, parfois même verdâtres. Le nez peut couler jusqu’à 8-10 jours. L’aspect purulent n’est pas en faveur d’une surinfection bactérienne.
  • une toux, surtout la nuit, peut apparaître et durer aussi jusqu’à 10 jours,

Les conseils pour le soulager:

  • Proposez-lui régulièrement de boire de l’eau;
  • Ne chauffez pas trop sa chambre (environ 18 °C-20 °C)
  • Humidifier l’air de la chambre
  • Ne le couvrez pas trop : la chaleur de son corps doit s’évacuer;
  • Ne l’exposez pas à la fumée du tabac;

Les médicaments:

  • Si votre enfant a plus de trois mois, donnez-lui du paracétamol ou de l’ibuprofène en alternant soit l’un soit l’autre toutes les 3 heures (respectez 6h entre deux prises de paracétamol et deux prises d’ibuprofene)
  • Si votre enfant a moins de trois mois, donnez-lui uniquement du paracétamol et consultez votre médecin.

Si votre enfant a la varicelle ou s’il est déshydraté (diarrhées et vomissements importants), ne lui donnez pas d’ibuprofène.

Le lavage de nez:

Pour en savoir plus, cliquez  ici « Le bon usage des médicaments vasoconstricteurs utilisés dans le rhume » (PDF)

  • évitez d’utiliser un climatiseur qui déshumidifie l’air et assèche les muqueuses nasales, humidifiez plutôt l’air de la chambre.

Pour visualiser une vidéo de lavage de nez du nourrisson, cliquez ici.

La rhinopharyngite est une maladie souvent bénigne qui guérit en moins de dix jours.

Cependant, vous devez consulter votre médecin si :

  • votre enfant a moins de trois mois et a de la fièvre;
  • votre enfant a une fièvre de 40 °C et plus;
  • votre enfant somnole, présente une gêne respiratoire, des maux de tête violents, des vomissements, des pleurs inexpliqués ou des tâches violacées sur la peau, même en l’absence de fièvre;
  • votre enfant a des diarrhées importantes ou des vomissements qui peuvent entraîner sa déshydratation.
  • si la température de votre enfant dépasse 38,5°C et dure plus de trois jours;
  • si la toux, le nez qui coule (ou bouché) ne s’améliorent pas après dix jours;
  • si votre enfant ressent des douleurs au niveau d’une oreille, ou vous constatez que son oreille a coulé;
  • s’il présente une conjonctivite purulente ou un gonflement des paupières.

En savoir plus « Le rhume guérit seul » (PDF)
En savoir plus « Rhinopharyngite de l’enfant » (PDF)

La lombalgie ou douleur lombaire est un symptôme extrêmement fréquent caractérisé par des douleurs au niveau de la partie basse du dos. On estime en effet, que près de la moitié de la population française a eu dans l’année, au moins un épisode douloureux.

Il s’agit d’une contracture douloureuse des muscles profonds de la colonne vertébrale associée parfois à une inflammation.

Les symptômes: Sensation de barre en bas du dos, de blocage du dos, station assise prolongée difficile, douleurs à la marche, et parfois même au repos…

La lombalgie guérit en 4 semaines dans 90% des cas spontanément, mais se renouvèle bien trop souvent (60 à 85%) dans les mois qui suivent l’épisode.

 

Le médecin pourra vous aider différemment à chaque étape.

  • Chaque patient qui a mal au dos doit faire l’objet d’un examen clinique au moins une fois: rechercher une cause,  évaluer l’intensité et déterminer les caractéristiques de la douleur, rechercher des facteurs psychologiques et socioprofessionnels;

 

  • Les examens d’imagerie ne sont pas recommandés avant 7 semaines si  l’examen clinique est rassurant.

 

Pas de kinésithérapie pour le premier épisode, mais des médicaments peuvent aider.

  • Le Paracétamol reste le premier choix. Maximum 1g matin, midi et soir. Il peut être utilisé sur une longue période en essayant d’en prendre le moins possible (toxicité sur le foie). 

 

  • Les anti-inflammatoires peuvent être prescrits sur une courte période après avis médical pour soulager l’inflammation qui peut accompagner la contracture musculaire. Mais ils sont contre-indiqués pendant la grossesse, avec certains traitements pour l’hypertension artérielle et  sont à éviter chez les patients cardiaques, diabétiques ou ayant plus de 65 ans.

 

  • Les médicaments plus forts:  comme le tramadol ou les dérivés de la morphine (opium, codéine) peuvent parfois être nécessaires et sont plus efficaces sur les douleurs intenses. Mais ils exposent à des effets digestifs (nausées, constipation ) et sur la vigilance (attention si vous prenez d’autres médicaments). Ils sont soumis à une prescription médicale. Ils peuvent utilisés sur une longue période.  

 

  • Les décontractants musculaires ont une efficacité modérée et peuvent être utilisés sur une courte période. Ils exposent à des effets sur la vigilance et contre-indique la conduite auto.

 

  • L’application de chaleur (40°) pendant quelques heures grâce à des patchs chauffants ou une bouillotte peut apporter un soulagement pour certains patients ce qui permet de limiter la prise de médicaments.

 

  • L’application de décontractants ou d’anti-inflammatoire en crème ou gel peut aussi être une alternative afin de limiter la prise des médicaments par voie générale.

 

 

Il est essentiel de poursuive une activité physique et/ou professionnelle afin d’éviter la chronicisation des douleurs lombaires. On évitera au maximum le port de la ceinture lombaire, source de fonte musculaire. 

 

 

La LOMBALGIE CHRONIQUE ou RECIDIVANTE

En cas de récidives ou de lombalgies qui durent plus de 4 semaines,

 

  • La kinésithérapie active a montré une efficacité et est recommandée pour le traitement de la douleur mais aussi pour apprendre les gestes à ne pas faire, mettre en place des exercices d’entretien à pratiquer seul…

 

  • Le maintien d’une activité physique de gainage de la colonne vertébrale tel que le yoga, le Pilates, la natation, permettent aussi de soulager les douleurs et d’espacer les crises.

 

  • La perte de poids ou le maintien à un poids corporel normal est un  élément essentiel pour diminuer la douleur et prévenir les récidives.

 

  • Les antalgiques autres que les anti-inflammatoires (qui ne peuvent pas être utilisés plus que 7 à 10 jours) : paracétamol, tramadol, codéine, opium, sont parfois nécessaires et peuvent être utilisés sur le long cours.

 

  • Les cures thermales ont un effet antalgique d’autant plus que les soins sont couplés à une kinésithérapie intensive.

 

  • L’acupuncture a des effets très intéressant chez certaines personnes.

 

Pour aller plus loin et découvrir tous les gestes du quotidien qui font du bien, Activ’Dos est une application mobile que vous pouvez télécharger gratuitement.

En savoir plus « Dossier – mal au dos – Auto-Exercices » (PDF)

Voici les modes de contraceptions médicaux :
On ne parle pas ici des méthodes non médicales, comme le préservatif et les méthodes dites naturelles.

Dispositifs Caractéristiques
Le stérilet (ou dispositif intra-utérin)  

Placé à l’intérieur de l’utérus .
Possible même sans avoir eu d’enfant.
Efficace durant 4 à 10 ans, selon le modèle.
Au cuivre: les règles naturelles sont respectées.
Stérilet Hormonal: peu ou pas de règles.

 

Pilule Comprimé à prendre quotidiennement à heure régulière pendant 21 ou 28 jours.
Des règles artificielles surviennent très régulièrement tous les 28 jours.
On distingue les pilules de 2ème génération: remboursées, peu risquées.
Les pilules de 3ème et 4ème génération: non remboursées et plus risquées.
Patch À coller soi-même sur la peau 1 fois par semaine et à renouveler chaque semaine, pendant 3 semaines
Des règles artificielles surviennent la semaine sans patch.
Implant Bâtonnet cylindrique de 4 cm inséré sous la peau du bras, sous anesthésie locale. Il peut être laissé en place pendant 3 ans.
Peu ou pas de règles.
Anneau vaginal Anneau souple à poser soi-même à l’intérieur du vagin, comme un tampon. Il doit être laissé en place pendant 3 semaines. Au début de la 4e semaine, l’anneau doit être enlevé provoquant ainsi l’apparition des règles artificielles. Permet d’être protégé même pendant la période d’arrêt.

 

Diaphragme et cape cervicale Coupelle en silicone à placer soi-même à l’intérieur du vagin. Il s’utilise associé à un produit spermicide. La cape est un dôme en silicone qui vient recouvrir le col de l’utérus.
Ces dispositifs peuvent être posés au moment du rapport sexuel, mais aussi plusieurs heures avant et doivent être gardés pendant 8 heures après le rapport.
Préservatif masculin et féminin Préservatif masculin et féminin
Le préservatif masculin se place sur le pénis avant pénétration tandis que le préservatif féminin peut être mis en place à l’intérieur du vagin plusieurs heures avant le rapport sexuel
Spermicides Gel et ovule à placer à l’intérieur du vagin quelques minutes avant chaque rapport détruisant ainsi les spermatozoïdes

 

Progestatifs injectables Injection intramusculaire effectuée tous les 3 mois par un médecin. Il y a peu ou pas de règles.

 

En savoir plus « Choisir sa contraception (PDF)
En savoir plus « La pose de stérilet » (PDF)
En savoir plus « Idées vraies / Idées fausses du Stérilet (PDF)

Parfois, quand vous venez au cabinet, votre tension artérielle prise par le médecin est élevée, c’est-à-dire au-delà de 13.5/8.

Pour prévenir le vieillissement de vos artères, on préconise une tension artérielle inférieure à 13.5/8 (prévention du risque d’AVC, de maladie coronarienne…)

Mais la tension artérielle augmente de façon physiologique et temporaire lorsque l’on a fait un effort, lors d’une émotion ou d’un stress sans que cela soit grave pour la santé et sans que cela ne justifie un traitement.

Avant de prescrire un traitement pour faire baisser la tension artérielle (qui en règle générale est un traitement à vie), il est préférable de vérifier que votre tension est vraiment élevée de façon constante.

Ainsi, le médecin peut vous prêter  un appareil pour prendre votre tension vous même si vous n’en avez pas déjà un.

Il est donc utile de prendre la tension à la maison selon le protocole suivant:

  • Mettre l’appareil de prise de tension à côté du lit;
  • Prendre la tension au réveil, après avoir ouvert les yeux, avant le lever;
  • Faire 3 mesures successives et les noter ou faire la moyenne des 3 mesures;
  • Prendre la tension le soir au coucher, lorsque vous êtes en position allongée et au repos depuis 10-15 minutes; faire également 3 mesures successives;
  • Noter les mesures réalisées sur 3 jours sur la fiche d’auto-mesure que vous pouvez télécharger ici.

Vous ramènerez la fiche à votre médecin et il pourra exploiter les résultats.

Mesurer la pression artérielle soi-même : parfois utile (PDF)

Chez l’enfant, les maladies éruptives correspondent le plus souvent à des infections virales sans gravité. À l’occasion, elles peuvent représenter une menace pour des contacts réceptifs plus vulnérables: nouveau-nés, femmes enceintes et individus immuno-déprimés.

L’aspect de l’éruption, les signes et les symptômes accompagnateurs, l’âge de l’enfant et le contexte épidémiologique permettent généralement d’identifier l’agent infectieux.

La rougeole et la rubéole

Les vaccins ont grandement réduit leur incidence.

Cependant, il faut deux injections pour être protégés à vie de la rougeole, et jusqu’à la fin des années 90, une seule injection était couramment effectuée. C’est pourquoi des cas de rougeole sont possible c’est l’adulte insuffisamment vacciné.

La scarlatine et la roséole sont toujours fréquentes.

La varicelle est une maladie fréquente de l’enfant scolarisé. Elle évolue par petite épidémie. L’usage des anti-inflammatoire est contre-indiqué.

L’usage du vaccin est possible chez les adultes ne l’ayant pas déclaré dans l’enfance car la forme adulte peut être plus compliquée.

L’incidence des infections saisonnières, cinquième maladie et maladie « mains-pieds- bouche« , varie d’une année à l’autre.

De nouvelles maladies ont été décrites: la maladie de Kawasaki, de rencontre occasionnelle et d’origine mystérieuse, et la maladie de Gianotti-Crosti, expression fréquente de diverses infections virales.

On peut citer également l’impétigo, l’exanthème latéro-thoracique qui peuvent être contagieux alors que l’urticaire signe une réaction allergique.